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La soultion

Oui, Restaurer la forme naturelle de votre corps

Acidité, brûlures, crampes... quand l'estomac fait mal

Les douleurs d'estomac peuvent nous plier en deux, nous faire fuir certains aliments et fortement nuire à notre qualité de vie. Les maux d'estomac sont très fréquents, on estime que 20% des Français ressentent des brûlures d'estomac au moins une fois par semaine. Crampes, spasmes, gastrites, ulcères... que se cache-t-il derrière les douleurs d'estomac ? Quelle est la place du stress ? Quels sont les traitements les plus efficaces ?

L'estomac est une portion du tube digestif qui suit l'œsophage. D'une contenance d'un demi-litre à vide, cette poche peut contenir jusqu'à 4 litres d'aliments. Ceux-ci arrivent dans l'estomac où ils vont être digérés par le suc gastrique. Le suc est un liquide produit par des cellules et des glandes présentes dans les villosités gastriques.

Elles vont libérer les composants du suc gastrique, et des enzymes telles que la pepsine et la lipase gastrique vont découper les aliments en nutriments. Ces enzymes ne peuvent agir que dans un milieu acide, c'est pour cette raison que d'autres cellules libèrent un acide : l'acide chlorhydrique.

Heureusement, l'estomac possède un système de protection contre cette acidité. Des cellules produisent un mucus : une sorte de barrière riche en bicarbonate. Ce mucus recouvre la surface de la muqueuse gastrique pour la protéger des attaques acides.

Quand un déséquilibre entre toutes ces sécrétions survient, par exemple un excès d'acidité, une inflammation apparaît au niveau de la muqueuse : c'est la gastrite. Si cette agression se poursuit, l'inflammation peut aboutir à une lésion qui va véritablement endommager la paroi interne de l'estomac : c'est l'ulcère.

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Le stress, l'alcool et certains médicaments comme l'aspirine ou les anti-inflammatoires non-stéroïdiens peuvent être responsables d'ulcère. Mais dans 70% des cas, une bactérie est en cause : l'Helicobacter pylori.

Cette bactérie a une forme hélicoïdale et possède des flagelles qui lui permettent de se glisser à travers le mucus et la muqueuse. Une fois ancrée sur les cellules, elle sécrète une enzyme (l'uréase) qui transforme l'urée en ammoniac. Cet ammoniac modifie la couche de mucus et attaque les cellules de la paroi gastrique, ce qui enclenche la formation d'un ulcère.

Pour prendre en charge efficacement les maux d'estomac, il faut bien sûr en déterminer la cause grâce à des examens et notamment avec une fibroscopie.

Il s'agit d'explorer l'intérieur du tube digestif et d'effectuer des prélèvements pour vérifier si le patient souffre d'un ulcère, de reflux gastro-oesophagien, d'une gastrite ou d'une autre pathologie.

Lors d'une fibroscopie, le médecin inspecte avec une caméra prolongée par des fibres optiques l'intérieur du tube digestif en passant par la bouche. L'examen se fait en hôpital de jour, sous anesthésie générale, mais ne dure que vingt minutes.

Lorsqu'un ulcère est diagnostiqué, on le traite avec une batterie d'antibiotiques. Leur efficacité est d'ailleurs testée en laboratoire pour délivrer au patient le médicament le mieux adapté.

Pour bien soigner les maux d'estomac, mieux vaut savoir à qui l'on a affaire. Dans les laboratoires d'analyse bactériologique, l'ennemi recherché est le germe de l'ulcère : l'Helicobacter pylori.

Dans 85% des cas, l'Helicobacter pylori ne résiste pas à l'arsenal antibiotique courant. Et le travail de ces laboratoires est de gérer les 15% restants. Les bactériologistes ne reçoivent que des prélèvements de muqueuse gastrique pour lesquels il y a eu deux échecs de traitement. Le germe résistant est alors mis en culture et soumis à un antibiogramme. Une manière de tester l'efficacité et l'activité des antibiotiques sur le germe.

La prise en charge de l'ulcère est indispensable car à long terme, un estomac fragilisé par de multiples infections peut devenir le lit de futurs cancers.

Brûlures d'estomac, remontées acides, goût amer dans la bouche, régurgitations... Tous ces symptômes très gênants dans la vie quotidienne signent peut-être un reflux gastro-oesophagien, une pathologie de plus en plus fréquente qui touche de 20 à 30% des Français.

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Les patients souffrant d'un reflux gastro-oesophagien(RGO) doivent faire particulièrement attention à leur alimentation. "Parmi les conseils diététiques, on a tendance maintenant à être beaucoup moins drastique qu'il y a quelques années car on n'a jamais démontré qu'éviter le chocolat, le café, le thé… étaient des choses délétères quand on souffre d'un reflux gastro-oesophagien. En revanche, diminuer la teneur en lipides dans l'alimentation est sûrement utile car les graisses ralentissent la vidange gastrique et on reflue beaucoup plus lorsque l'estomac est plein que lorsqu'il est vide", explique le Pr Philippe Ducrotté, gastro-entérologue.

Autre conseil pour mieux dormir : ne pas se coucher tout de suite après le repas. Il est conseillé de respecter un délai d'au moins trois heures entre la fin du repas et le coucher. "À chaque fois que l'on a un reflux gastro-oesophagien, la nuit, il y a des périodes de micro-éveils. Du coup les patients dorment moins bien, ont un sommeil moins réparateur, se réveillent souvent fatigués et ont des somnolences durant la journée", précise le Pr Philippe Ducrotté.

 

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